Je crois que je n’aime pas les banquiers (et les banquières). Ben oui parce qu’ils s’acharnent à me torturer. Je dirais ILS parce qu’en ce moment, j’ai UN banquier (quand tu t’auto-justifie…). Donc j’ai un banquier, avec qui j’ai des liens très étroits finalement, quand j’y pense. Il connait tout sur ma vie et moi presque rien de la sienne. A part que l’autre fois, il partait à l’autre bout du monde, au soleil, pendant que ma demande d’éco-prêt à taux zéro devait vivre sa vie et arriver dans ma boîte aux lettres, tranquillou. Sauf que pendant que mon banquier se dorait la pilule avec sa pharmacienne, mon éco-prêt était pas pressé d’arriver. Un peu inquiète au bout d’une semaine sans nouvelles, je me fends d’un mail dont j’ai le secret. Et voilà que le frère jumeau de mon banquier intercepte le mail et me fait une réponse sibylline genre « oui, il aurait dû arriver -le prêt, pas l’avion du banquier- je vous fixe un rendez-vous avec Mr Bip dès son retour, il y a dû y avoir un problème ».
Pendant ce temps là, gris et pluvieux pour moi, je m’imaginais Monsieur Bip sur une big plage ensoleillée, avec un cocktail glacé et des petites ombrelles en papier de billets de banque. Quant à ma boîte aux lettres, elle reposait en paix, tout comme l’artisan à qui je devais annoncer que non, mille fois non, il ne devait pas encaisser mon chèque.
Les fonds n’étaient pas arrivés. Je répète « les fonds ne sont pas arrivés ». Ils ne risquaient pas. Mais moi, ça, je ne faisais que le deviner, l’esquisser tout en espérant qu’ils n’étaient que bloqués temporairement, comme des virus exotiques dans la soute à bagages. Ils allaient bientôt être débloqués et vivre leur vie de fonds à fond, sautiller de bourse en bourse (mais là je m’égare). Bref, à son retour, je retrouve mon banquier. Il était méga bronzé, et même que ça m’a fait mal pour lui. Le retour a dû être dur. Un peu dépité, il m’a regardé dans ma pâleur hivernale. J’étais blanche voire verte, quand il se prit à énumérer les chèques bloqués (décidément tout était bloqué sur mon compte). Puis il m’annonça le « problème » : le devis de Monsieur Porte-Fenêtres qui ne passait pas et puis aussi qu’il fallait tout recommencer. Tout ? Dis-je incrédule. Il voulu sans doute me redonner quelques couleurs et déclara d’un air empli de compassion « je me disais bien qu’il y aurait un problème à mon retour. Dommage que ça tombe sur vous ». Oui, dommage vraiment…
Février 2018
Heu …changer de banque avant de se retrouver pieds et poings liés par un prêt avec ces traine-patins ?
Non parce que : soit c’est lui qui est une truffe de compétition pour ne pas avoir vu que le devis ne passerait pas, soit c’est quelqu’un qui lui en veut à la « direction des prèts ».
En tout état de cause c’est pas normal que ça ait été bloqué pendant ses vacances et pendant le début des travaux.
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Oui, je pencherai pour la deuxième raison, quelqu’un lui en veut, puisque soit disant, il avait vu que l’un des devis pouvait ne pas passer, et « on » (ses supérieurs je suppose) lui avaient dit que ça passerait quand même…euh, ben non en fait… A suivre cette histoire ! Merci 🙂
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