Alors voilà, je m’appelle Henriette et je suis blogueuse voyage. Je vais vous raconter mon week-end de rêve en famille au Mans. Oui, à Le Mans, vous avez bien lu. Malgré que la simple évocation de cette ville fasse penser aux 24 heures, on peut y passer 48 heures sans s’ennuyer une seconde[1]. Alors, nous avons tout d’abord commencé notre séjour par un bon petit festival, le bien nommé Bebop. Après plus d’une heure d’attente dans le froid, dans une longue file sur le parking du parc expo, nous avons pu atteindre l’enceinte du festoche, après une fouille dans les règles, qui laissait par terre compas, équerres et stabilos. Étranges les Sarthois mais bon. Ils ont quand même viré manu militari un type de plus de 40 ans, qui avait sans doute tenté de rentrer avec un faux billet, mais cela a animé quelque peu l’attente.
De dehors, les odeurs de pizza et de fritailles nous donnaient assez faim. Surtout après un voyage assez court, qui au passage nous à coûté 12 euros d’autoroute, entre Rennes et Le Mans. Bref, on a donc logiquement commencé par tester la « restauration de qualité » comme indiqué dans le prospectus. Plusieurs camions de bouffe après, notre dévolu s’est jeté sur le menu « frites, burger » et pour les plus petits, « frites tout court et donuts ». Les boissons étaient dans les bars qui se trouvaient beaucoup plus loin, logique. Je vous passe l’installation sur les tables dehors, suivie d’un déménagement impromptu à cause de la pluie. Puis, l’histoire des donuts, qui étaient sacrément sucrés et gras, et au brownie pris par Lou qui semblait provenir d’une usine qui utilisait des œufs en tube et pas de noix. Quant au concert, nous avons été ravis de notre soirée, mais n’étant pas blogueuse musicale, je vous raconterai pas, na. Je recommande donc le festival Bebop, sauf pour la bouffe, chère madame Marcelle.
Nous avons passé notre nuit à la ferme. Non répertoriée sur les guides de voyage, cet endroit est juste merveilleusement reposant. Et sur leurs routes, en Sarthe, ce que j’ai trouvé génial, c’est que tu peux t’arrêter pour prendre des photos tranquille, pas beaucoup de trafic et de voiture pour te déranger. J’ai donc photographié plein de vieilles trognes comme celles-ci, que du bonheur ! Et même une sorte d’orage-ouragan, trop beau.
La ferme est une immense bâtisse entourée de champs, loin de tout. Le plus proche village est à 3,5 kilomètres et a pour seul commerce un bar. On a pas testé.
Nous sommes allés visiter le village un peu plus loin : Marolles-les-Braults qui semblait plus propice pour faire les courses, vu que le village dispose d’un Système U et de plusieurs commerces, dont une charcuterie à l’ancienne, où rillons, rillettes, pieds et oreilles de porcs sont exposés dans de grandes vitrines illuminées. Après avoir réalisé quelques emplettes dans cette belle boutique [2] ,sans avoir oublier de prendre une bouteille de Jasnière, le p’tit vin d’ici qui va bien dirait Dominique, mon boucher, nous sommes allés au cœur du village, le U Express. Là, pas de surprise, un commerce plus moderne, où on trouve des produits U et d’autres produits, peu de produits locaux. Comme il y a avait la collecte pour la Banque alimentaire, ben on a fait notre B.A. en même temps qu’on achetait des galettes pour le soir. Puis, je passerai assez rapidement sur le centre bourg où nous avons pu découvrir le nouveau rond-point « qui sert à rien » selon Thybaut, notre guide local et « qui est moche en plus » a rajouté Louise, sa fille. On a pas vu grand chose d’autre, le fameux « Bar des amis » où jadis, on se rendait en brouette depuis la ferme, était fermé. Oui, fermé, un samedi… Triste quand on y pense. A part ça, toujours la boutique « Vêtements Plouze » qui donne pas envie de rentrer, vu qu’en vitrine, ce sont des vêtements très moches aussi, comme le rond-point. Ah si, la boulangerie, où on a pris du bon pain pour « aller avec les rillettes » et c’est vrai qu’il était super bon.
Le soir, lors du repas, on a appris avec stupeur que dans le coin, ils avaient des rayons entiers de rillettes. Rillettes au poulet au citron confit, rillettes de joues de porc aux tomates cerises et des tas de recettes incongrues. Remarque, on a bien des rillettes de thon au chorizo, mais je m’égare. Car le clou du voyage, c’était bel et bien la visite de la zone commerciale de Le Mans (je ne sais plus le nom exact par contre, car il y en a tout autour du Mans). Donc, après un passage obligé à La Trugalle (ne pas confondre avec la Turballe), obligé car c’est sur la route, et aussi car c’est le village d’Hélène de Hélène et les garçons. Hé ouais. Il paraît même qu’elle serait revenue dans le coin. Pour y faire quoi, par contre je ne sais pas. Donc, après ce passage obligé, nous sommes passés devant la nouvelle prison. Avec, là encore, un rond-point assez insolite, et bien évidement, nous n’avons pas pu visiter le centre de détention. C’était un peu étrange, de savoir qu’au-delà de ces hauts-murs, il y avait des gens emprisonnés dans un baraquement dont on ne voyait qu’un tout petit bout. Mirador et filet anti-hélico ont finit de nous faire fuir, une drôle de sensation quand même.
Puis nous sommes allés en face, là où ils fabriquent des matelas. C’était plus rigolo, on a pu tester plein de fauteuils électriques. Pour faire court, ce qu’il faut retenir, c’est que tous les bâtiments de cette zone sont entourés de bois, c’est classe, ça fait penser à la Suisse. Sauf que comme il faisait nuit, on a pas bien vu. On est entrés dans le « Marcel literie » et le « Conforamou », toujours eu égard à notre quête de matelas. Mais c’était trop cher même si eux aussi, ils avaient marqué Black Friday sur toutes leurs étiquettes… c’était les même prix en fait. Au rayon bureau de chez Confo, c’était étrange car des tas de gens comme nous (des touristes ?) essayaient aussi tous les sièges pivotants de bureau, en tournant mais en faisant des mines sérieuses, alors qu’en fait, ils avaient envie de faire des courses de fauteuils. Mais dans le magasin, ça faisait désordre. Peut-être qu’ils étaient locaux finalement et qu’ils flippaient de se retrouver en face de l’usine de matelas, là où tu rigoles moins, déjà. En tout cas, mis à part l’épisode Prison Break, notre séjour en Sarthe était finalement assez conforme à leur slogan, on ne s’est pas ennuyé une seule seconde, on a super bien mangé et -faut pas le dire- on a même fait une mini-course de fauteuil dans les allées du Confo.
[1]Car en Sarthe, chaque heure est la meilleure. Campagne promotionnelle 2017.
[2] Si vous voulez tester, c’est la Ferme de la Forge, un incontournable dans le coin, très très bon (ils font boucherie, traiteur et ils ont même un gîte).
[3] Cherchez pas, y’a pas de 3 dans le texte… c’est juste pour passer un message : si vous souhaitez nous accueillir un week-end dans n’importe quel coin de France et du monde (enfin, pour le monde,il faudra nous supporter quelques jours) n’hésitez pas à me laisser un message. Et au merci encore à Thibaut, Lili et leurs enfants de nous avoir fait passer ce chouette séjour en Sarthe !
je te propose un week end à St Quay Portrieux, son port, ses futures éoliennes, sa brasserie (de bière), ses plages et son Distri center… ou son Lidl si tu préfères… y’a des chariots pour faire une course sur le parking (mais faut pas dire)
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Waouh mais ça me tente carrément ça ! Je vote pour, merci Gab !
Ps : et pour la course sur le parking, on pourrait la faire après la visite de la brasserie 😉
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