La Dame Blanche

20170716_194003.jpgC’est curieux comme cette pluie me rappelle les vacances. Pas si lointaines. Un temps de rentrée qu’aurait pas pris le temps d’en prendre, des vacances. Une idée saugrenue, farfelue qui m’a menée sur les routes vertes de Normandie. Autant dire qu’elles étaient très très vertes, les routes et les collines, avec ce temps de chat. Temps chagrin, temps pour soi et se dire qu’on aurait dû partir à la recherche du soleil, qui brûle les grains de peau délicates ou dore encore plus les peaux halées. Allez quoi, tu vas pas pleurer sur tes vacances dis ? Comme la pluie d’aujourd’hui qui verse ses gouttes grises sur le dos, nous force à embarquer au vol foulards et paletots de velours avant de sortir. Comme des vacances déjà fanées, à peine passées et si vite oubliées. Comme des vacances un peu loupées, au rythme du vent frais et des rayons de soleil qui se cachent en brisant tout espoir de chaleur. Comme ce café- sensé -futé -bon plan- labellisé et qui au final se révéla lieu hostile voire maison hantée. La Dame Blanche qu’il s’appelait ce « café de pays » aux relents de passé fantomatique et de troquet qu’auraient fuit ses meilleurs clients. Les plus drôles en tout cas. Exit les rires qui trinquent sur les ardoises, les fous qui bavardent en diagonales et les mandarins cordiaux. Restent bouteilles vides et tables de jeux poussiéreuses, échecs et Mort Subite comme trophées du temps d’avant.

 

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